Les sorties au cinéma à Gournay dans les années cinquante

Sortir au Cinéma à Gournay dans les années 55-60

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Qui se souvient de la salle paroissiale au 5, rue de L’Alouette à Gournay-sur-Marne ?

L’actuel Espace culturel Alain-Vanzo a d’abord été une salle paroissiale. Créée à l’initiative de l’association diocésaine, c’était une salle pour le catéchisme et les bonnes œuvres de la paroisse catholique. Mais pour tous les gournaysiens elle devenait chaque semaine leur salle de cinéma.

Le « CINEMA SAINT-ARNOULT » était la salle de cinéma du curé, la salle du patronage, comme il y en avait dans beaucoup de villes et villages à l’époque où la télé balbutiait, mais ça ne gênait personne d’y aller, catholique ou pas.

Le programme comprenait en première partie les actualités, suivies d’un entracte avant le film. À l’entracte Mme DENISE passait dans les rangs pour vendre ses Eskimos et sucreries.

L’organisation impeccable était l’œuvre de l’abbé GORJU qui sélectionnait la programmation parmi les propositions et recommandations de l’OCFC, Office Catholique Français pour le Cinéma.

Les films projetés à Gournay avaient toujours bouclé avec succès une première saison en salles obscures dans les réseaux d’exclusivité. Les parents étaient garantis que les films étaient tous publics et que l’ambiance était bon enfant sans tracas. D’ailleurs, ils laissaient les enfants y aller sans surveillance.

« Le petit monde de Don Camillio » raconte l’histoire du curé d’une petite ville italienne dont le maire est communiste. Les deux ne cessent de se disputer et de se réconcilier.

Le film de Julien Duvivier est basé sur une comédie écrite par Julien Duvivier et René Barjavel. Sortie en France en juin 1952 .

Fernandel jouait le rôle de Don Camillio et Gino Cervi le rôle de Giuseppe Bottazzi, alias Peppone, maire de la ville. Le film fut tourné en 35 mm et en noir et blanc, son mono, d’une durée de 105 minutes.

Domaine Public

« Le Petit Monde de Don Camillio » a fait 11 203 922 dans sa première année.

Un succès considérable.

À Gournay le scénario rappelait un peu les rivalités entre son curé et la municipalité communiste de la libération à septembre 1947 quand le conseil municipal avait nommé la place de l’église « Place Staline ».

Après des mois d’exclusivité où le succès de Don Camillio ne se démentait pas, le film a commencé à tourner dans les petites salles comme celle de Gournay.

En cumul il en est aujoud’hui à 12 791 168 entrées en France et à 13 215 653 entrées en Italie

Cinq autres Don Camillio furent réalisés de 1953 à 1970 avec la même distribution Fernandel – Cervi.

Confiez nous vos souvenirs comme Alain Barthelmay en donne ici l’exemple, il peut y avoir des petites omissions ou erreurs, mais ne vous inquiétez pas.