Les GOMEL PUJOS investisseurs à Noisy et résidents en villégiature à Heurtebise.
Les GOMEL PUJOS investisseurs à Noisy et en villégiature à Gournay-sur-Marne

Madame GOMEL née Marie Isabelle PUJOS FOUQUES DUPARC DU COUDRAY (1853-†1939)

Monsieur Fernand Jacques Marie Samson GOMEL (1845-†1897)
Mme Marie Isabelle GOMEL-PUJOS est née le 30 Août 1853 à Paris. Elle épousa à 21 ans, à Paris, le 03 mai 1875, Fernand Jacques Marie Samson GOMEL, financier, haut fonctionnaire, qui fut notamment chef de cabinet du sous-secrétaire d’état aux Finances.
En 1894, Fernand GOMEL, alors financier, ami et voisin à Paris 9e d’Hermann NAST, conseiller référendaire à la cour des comptes, déclara être intéressé par Gournay-sur-Marne. Les GOMEL PUJOS firent l’acquisition du Domaine d’Heurtebise à Gournay que Louis-Gustave NAST, le patriarche, avait acheté avant la guerre franco-prussienne.
Fernand GOMEL fut élu conseiller municipal de Gournay le 8 novembre 1894.
Les GOMEL PUJOS possédaient déjà la Ferme du Château des Landes à Suresnes et avaient récemment fait l’acquisition de la ferme de l’ancienne Manufacture (appelée par erreur Ferme de la Grenouillère sur les cartes postales de 1914) soit 181 hectares de graines et de prés, situé à cheval sur Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne.
Fernand GOMEL est décédé prématurément le 30 avril 1897. C’est son ami et voisin à Paris Hermann NAST qui fut témoin de la déclaration de décès à l’état civil.
La succession GOMEL (madame et ses deux fils) mit en vente par adjudication sans succès la ferme de Noisy, qui était donnée en fermage.
En 1906, le fermier qui louait et exploitait cette ferme était Monsieur SCHRÉDER[1]
En 1903-1904 Mme GOMEL PUJOS confia la direction de la Ferme du Château des Landes à Suresnes à Jules Édouard LUCAS, jeune agronome diplômé de l’INA.
Le même LUCAS ingénieur agronome était embauché par Hermann NAST en 1903-1904 comme Directeur, pour restructurer et moderniser la Ferme de Gournay.
La guerre de 14-18, faisant énormément d’handicapés, Marie Isabelle GOMEL PUJOS décida de faire un geste humanitaire pour la réinsertion des soldats réformés en donnant sa ferme de Noisy à bail gratuit pendant 9 ans à partir de janvier 1917 à une « Fondation GOMEL-PUJOS » assortie d’une dotation de 100.000 francs, fondation dont le but était de former les anciens combattants réformés aux métiers de l’agriculture et en particulier aux métiers de conducteurs d’engins mécaniques agricoles. Une convention fut signée en 1917 avec l’État qui déclara prendre une part des frais de fonctionnement à sa charge.
Les légendes des cartes postales nomment improprement la ferme de Mme Gomel « Ferme de la Grenouillère » qui finit par être nommée ainsi dans des contrats.

La ferme expérimentale de la Grenouillère . Centre de Culture Mécanique
Des essais d’engins mécaniques y furent également réalisés dans le but de définir la politique d’achat et d’importations et de recommandation du ministère de l’agriculture.
La non transparence de ces essais officiels qui furent contestés, a beaucoup nui à la réputation de l’encadrement pédagogique de la Ferme Expérimentale.
Jules Édouard LUCAS s’était bien gardé de s’en mêler.

Fondation GOMEL-PUJOS
L’erreur d’appellation des cartes s’étend aux articles de presse

Dès la fin des hostilités, ni le ministère de l’agriculture ni celui des armées ne furent plus disposés à prendre en charge la part de l’état dans les frais de fonctionnement du Centre de Culture Mécanique Expérimentale de la Grenouillère.
Suite à cette situation le centre ferma ses portes en 1919.
Le 23 mars 1924, Mme Marie Isabelle GOMEL-PUJOS eut l’opportunité d’acquérir les 2 hectares de la Ferme de Gournay auprès du lotisseur BERNHEIM FRÉRES ET FILS qui a acheté tout l’immobilier de l’indivision NAST fin 1923-début 1924.
Elle confirma dans sa mission de Directeur de la Ferme agronomique Jules Édouard LUCAS jusqu’à sa fermeture en 1934.
Mme Marie Isabelle GOMEL PUJOS est décédée le 31 octobre 1939.
Des travaux de démolition des bâtiments d’exploitation de la ferme furent réalisés après son décès et se repèrent sur les cartes aériennes. Le but de la succession était de réduire l’assiette fiscale des propriété bâties.
Sa succession se termina en 1945. Après partage, un des enfants Fernand Hippolyte GOMEL, attributaire de la ferme de Gournay la céda à Mlle Paulette Marie LOUIS, le 31 mai 1945 qui l’utilisa comme logement pour sa mère, son frère Jean et pour elle-même.

Le château d’Heurtebise dans sa configuration de 1939.
L’indivision GOMEL-PUJOS avait, déjà, cédé le Domaine d’Heurtebise, le 10 octobre 1944, à la Société Parcs et Attractions de France constituée en novemermeFbre 1943, par Monsieur CARON journaliste parisien et Monsieur Eugène MAURY, commerçant à Noisy-le-Grand qui entreprirent des travaux avant d’ouvrir l’établissement.
